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Télécharger le e-book 📖Notre guide du Growth Hacking : définition, techniques, outils et exemples pour développer rapidement votre acquisition de clients.
Publié le 24 mai 2024 - Mis à jour le 16 octobre 2024
Temps de lecture : 9 minutes
Le growth hacking, traduit littéralement en français, signifie « piratage de croissance ».
Pour la petite histoire, c’est Sean Ellis, en 2010, qui a inventé ce mot lorsqu’il travaillait pour la société Dropbox. En effet, son métier consistait à développer la base de données clients. Mais il ne se voyait pas comme simple marketeur. Il a donc trouvé une dénomination à sa fonction : growth hacker.
Pour lui, le growth hacker a un seul objectif : la croissance rapide de l’entreprise. Il travaille uniquement dans le but de générer un maximum de prospects dans un minimum de temps. Chacune des actions mises en place par le growth hacker doit devenir virale auprès de la communauté qui le suit. Il doit être capable d’engendrer des leads qualifiés et les transformer en clients fidèles en un laps de temps très court et à coûts réduits.
Pour tout savoir de cette stratégie marketing souvent employée par les startups et comprendre comment la mettre en place, cet article est pour vous.
Le growth hacking est une stratégie marketing à part, parfois à la limite de la légalité.
Selon Bertrand Bathelot, enseignant et formateur marketing, le growth hacking se définit de la manière suivante :
« Le growth hacking est le plus souvent défini comme une stratégie, un ensemble de techniques marketing, voire même un état d’esprit permettant d’assurer à l’entreprise une croissance forte et à faible coût. »
Le growth hacker ou pirate de croissance essaie d’optimiser le tunnel de conversion en expérimentant à chaque étape du cycle de vente dans le but de faire grandir l’entreprise.
L’idée à retenir du growth hacking, est qu’il s’agit avant tout d’un état d’esprit.
L’inbound marketing est une stratégie d’acquisition client à long terme qui nécessite du temps pour sa conception et qui s’inscrit dans la durée. Les growth hackers, eux, n’ont pas de temps à perdre.
Ils créent des campagnes marketing qui vont à l’essentiel. Leur but est d’expérimenter plusieurs actions en même temps, de les combiner et de tester les idées. Ils automatisent la plupart de leurs opérations pour optimiser le processus et gagner du temps sur chaque tâche à accomplir.
Ils utilisent toutes les stratégies marketing connues et en inventent parfois des nouvelles, dans le but de répondre aux objectifs : acquisition de trafic et augmentation du taux de conversion.
Pour réussir sa stratégie de growth hacking, l’idéal est d’avoir une personne qualifiée avec des compétences déjà solide dans le domaine du marketing. Tout le monde ne peut pas devenir growth hacker.
Avant de modifier vos habitudes de prospection et d’élaborer une stratégie marketing de croissance, trouver ou former la personne pour faire ce type de marketing est nécessaire. Le profil idéal du growth hacker est :
Pour rappel, le framework PIE est une matrice qui aide à la prise de décisions rapides. En suivant ce framework, vous saurez quels piliers du tunnel de vente doivent être consolidés. Cela vous permet de déployer des solutions pour booster la croissance.
La méthode PIE se décompose ainsi :
Le concept de growth hacking est défini. Mais comment élaborer une stratégie de growth hacking efficace ?
Il existe une matrice qui reprend tous les points du tunnel d’acquisition et de conversion client. Elle permet de travailler le marketing de contenu de manière efficace. C’est le framework AARRR.
Cet outil identifie les étapes qui ont un impact direct sur le taux de conversion et donc sur la croissance de votre marque. Cela permet au growth hacker de se concentrer sur certains aspects en priorité.
La connaissance parfaite du tunnel d’acquisition est indispensable pour le succès de vos campagnes marketing. À chaque niveau de la matrice AARRR correspondent des actions qui consistent à améliorer l’efficacité de la méthode.
En utilisant ces techniques de growth hacking et la matrice AARRR,votre stratégie marketing va gagner en croissance rapidement. Faire un point sur les différents types de growth hacking existant est important. En effet, certaines pratiques ne sont pas sans conséquence.
Trois grandes pratiques très connues dans le monde du growth hacking existent. Savoir les reconnaître afin de ne pas dépasser les limites de la légalité est nécessaire.
Aussi nommé le white hat, ce sont les techniques de marketing et de growth hacking en France les plus utilisées. Sous ce nom, nous retrouvons les principes conventionnels de l’inbound marketing comme le SEO ou référencement naturel ainsi que la création de contenu classique du type vidéo, articles de blog, contenus marronniers, articles Google Actualités, livre blanc, infographies… Parfois géré par un community manager ou un content manager, il mettra en avant les contenus et les publiera à des moments précis dans le but qu’ils deviennent viraux.
Certaines des techniques que nous avons décrites plus haut entrent dans cette catégorie. Elles sont tout à fait légales, mais peuvent paraître parfois douteuses et intrusives. La campagne de cold emailing et le scraping comme canal d’acquisition de nouveaux leads qualifiés font partie du grey hat. En effet, le growth hacker force un peu la porte d’entrée en créant un contact non voulu par le prospect. Recevoir un mail alors que vous n’êtes jamais allés sur le site de la marque peut être agaçant. Mais, il faut reconnaître que cette technique fonctionne bien. Le taux d’ouverture, selon votre domaine d’activité, peut être important. Si votre mail est très bien écrit, il peut intéresser votre cible.
C’est la limite à ne pas franchir pour rester dans la légalité. Il est immoral et les sanctions judiciaires lourdes de conséquences : prison et amende de plusieurs millions d’euros parfois en fonction du préjudice commis.
Nous parlons ici de pratique comme le vol de contenu, manipulation de trafic de sites web des concurrents avec une redirection vers le vôtre, du piratage de données…
Le growth hacking n’est pas un effet de mode. Il est pratiqué depuis plusieurs années et voici quelques exemples de hack qui ont marqué l’histoire de certaines entreprises.
La société, dans laquelle travaillait Ellis Sean, a utilisé la technique des recommandations. La marque propose des espaces de stockage en ligne gratuitement. Afin d’augmenter leur base de consommateurs, ils ont joué sur levier du besoin de leur utilisateur actuel. S’ils veulent plus d’espace de stockage, soit ils passent par l’offre payante, soit ils recommandent Dropbox en invitant des amis, collègues à créer un compte, en interagissant sous les publications de la marque sur les réseaux sociaux, en laissant un avis client. Le client est content, il a plus d’espace de stockage gratuitement et la société a atteint son objectif, faire croitre considérablement son nombre d’utilisateurs.
On remonte en 1996, ce sont les débuts d’internet pour beaucoup de particuliers et d’entreprises. Hotmail propose la première messagerie électronique gratuite accessible depuis n’importe quel ordinateur. Une petite révolution pour l’époque. Mais les créateurs avaient peu de budgets à consacrer à leur marketing et à la prospection. Ils ont alors eu l’idée géniale d’insérer un PS avec un lien en bas de chaque mail envoyé : « I love you. Get your free email at Hotmail ». Six mois après, ils atteignaient 6 millions d’utilisateurs, 10 millions à 1 an.
Le réseau social a, pour garder et motiver ses abonnés à utiliser leur compte, proposé une liste d’influenceurs à suivre à chaque création de nouveau compte. Le fait d’avoir des suggestions a permis aux utilisateurs de ne pas se lasser de la plateforme et de découvrir ainsi de plus en plus de comptes. Ils ont su ainsi fidéliser leurs abonnés.
Pour conclure, le growth hacking est une technique de marketing utilisée surtout par les entreprises qui désirent une croissance rapide comme les startups. Le growth hacker met en pratique toutes les techniques de marketing qu’il connait, les assemble, les fait évoluer dans le but d’obtenir un maximum de leads à transformer en clients fidèles.
Le monde du growth hacking suit l’évolution des lois et s’adapte en permanence. Des lois comme le RGPD depuis 2018 ont réduit la récolte de données au domaine du 2B2 par exemple. Le growth hacker se doit d’avoir toujours une longueur d’avance afin de ne pas lasser le prospect et le client par des techniques connues, vues et revues. Il joue également en permanence avec les algorithmes des différents médias sociaux pour générer de la viralité sur ses publications.
Avoir à l’esprit que ce milieu est en constante évolution est important pour pouvoir y évoluer. Le growth hacker devra en permanence se réinventer, avoir des idées innovantes et être créatif s’il souhaite sortir du lot pour se faire remarquer par sa cible. Les méthodes qui ont fait les beaux jours des hacks les plus célèbres comme Airbnb, Hotmail ou encore Facebook sont déjà obsolètes.
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